#DécouvrezBoulogneBillancourt
Tout au long de l’été, (re)découvrez chaque semaine un lieu emblématique de Boulogne-Billancourt.
Pour clôturer cette série de l’été, nous allons parcourir Boulogne pour découvrir plusieurs lieux qui constituent ce que l’on appelle le « parcours des années 30 »
Réalisé par la ville de Boulogne-Billancourt, ce parcours vous propose une balade au cœur du dynamisme architectural des années 30. En levant les yeux, vous pourrez observer les divers éléments architecturaux qui caractérisent cette période unique : les toits-terrasse, les fenêtres en longueur ou encore les façades libres.
Lors de l’entre-deux guerres, Boulogne-Billancourt est considéré comme un laboratoire de création architectural. Courrèges, Mallet-Steven, Le Corbusier… De nombreux architectes firent bâtir au centre et au Nord de la ville des ateliers d’artiste, immeubles d’habitation et édifices publics. Certains bâtiments furent construits à la demande de femmes et hommes du monde, d’artistes ou encore de magistrats municipaux. Les plus avisés ont même permis l’élévation de chefs-d’œuvre comme la villa Cook, imaginée par Le Corbusier.
Nous vous proposons de découvrir quelques-uns de ces trésors, reflets de la richesse et de la diversité architecturale des années 30.
L’Hôtel de Ville (1934) :
A la demande d’André Morizet, sénateur et maire de Boulogne, cet édifice administratif fut pensé par l’architecte Tony Garnier. Sa conception est novatrice : il est composé de deux bâtiments aux formes et aux fonctions bien distinctes. Nous pouvons de suite remarquer ses caractéristiques des années 30 : fenêtres hautes, béton apparent et larges baies éclairantes.
L’Hôtel particulier Renard (1928) :
Résidence d’André Malraux de 1945 à 1962, il a été créé par l’architecte Jean-Léon Courrèges, qui privilégia des matériaux et des formes traditionnels (briques, tuiles, combles pentus et pignon) qui qui font cet ensemble un édifice à caractère régionaliste.
L’Atelier Joseph-Bernard (1921) :
Joseph Bernard confia à l’architecte Charles Plumet la construction de son atelier de sculpteur. Il s’agit d’un bâtiment simple dans lequel la Frise de la danse, sculpture de l’artiste, est enchâssée dans la corniche de la façade.
L’immeuble Molitor (1934) :
Proche des équipements sportifs et du bois de Boulogne, l’immeuble bénéficie d’une double exposition qui enthousiasma l’architecte Le Corbusier. Pour lui, les conditions d’une ville radieuse y étaient réunies. L’édifice appartient résolument à la modernité : ossature en béton et façade de verre et d’acier. Le maître se réserva le dernier étage pour y établir sa résidence-atelier.
Les Villas Miestchaninoff et Lipchitz (1924)
Le Corbusier construisit deux résidences-ateliers au carrefour de la rue des Arts et de l’allée des Pins, l’une pour le sculpteur Miestchaninoff et l’autre pour le sculpteur Lipchitz. Les ateliers, reliés directement à l’allée, sont exposés au nord tandis que les habitations, orientées au sud, s’ouvrent sur un espace vert. La villa de Lipchitz se distingue par sa polychromie extérieure et intérieure.
L’ensemble des édifices du parcours des années 30 est à découvrir lors des visites guidées organisées par la Ville de Boulogne-Billancourt. Plus d’infos ici.